C. Brunel et M. Chartier ou l’art de jouer à l’autruche

Le 13 octobre 2014, Michel Chartier, président de Marne et Gondoire, a réuni le conseil communautaire de Marne et Gondoire afin de délibérer sur un seul point, le refus d’intégrer la grande intercommunalité voulue par le préfet de la région Île de France, regroupant les intercommunalités de Marne et Chantereine, du Val Maubuée, de la Brie Francilienne, de Marne et Gondoire et du Val d’Europe. Cet ensemble devrait compter près de 350000 habitants.

La motion votée ce soir-là, demandait à ce que Marne et Gondoire reste seule.
De ce fait, et surtout pour ne pas affaiblir Michel Chartier dans sa recherche d’unanimité qu’il a obtenu, j’ai préféré être absent.
Comme je l’ai déjà expliqué lors du vote de cette motion au sein du conseil municipal de Bussy Saint-Georges, en présentant une autre proposition rejetée par Chantal Brunel, maire de Bussy Saint-Georges, notre groupe « Pour Bussy, continuons ensemble » souhaite une autre stratégie de territoire. En effet, au delà des stratégies politiciennes de certains, nous préconisons le regroupement de Marne et Gondoire avec le Val d’Europe, seule vraie stratégie de territoire cohérente, à la fois géographiquement, économiquement, mais aussi sociologiquement.
L’erreur de Michel Chartier et de Chantal Brunel est de croire qu’en voulant rester seule notre intercommunalité obtiendra raison face à la métropole du Grand Paris et à l’État, représenté par le préfet de région. Seule une alternative crédible et logique pouvait nous donner l’opportunité d’obtenir un consensus sur l’avenir de notre territoire.
Avec le Val d’Europe, Marne et Gondoire peut prétendre à créer un territoire fort dans l’est francilien, capable de peser sur les décisions notamment en terme d’aménagement pour préserver notre qualité de vie et surtout nos espaces naturels de respiration actuels.

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