Mardi 21 juin 2016, c’était la fête de la musique, partout dans le monde sauf à Bussy Saint-Georges. Les Buxangeorgiens ont eu honte, une estrade de 3m sur 3m, une petite tente pour abriter la sono, des barrières pour empêcher le public de s’approcher de la scène et une fin programmée à 21h. Même dans les kermesses d’école on en fait plus.
C’est bien simple, ce mardi soir, à part quelques personnes entourant la pseudo-scène installée pour l’occasion, il n’y avait pas foule sur le square Vitlina. Même quand Bussy n’était encore qu’un gros village, à la fin des années 90, la scène installée alors place de Verdun a toujours été plus grande, le public plus présent, les acteurs de cette soirée plus nombreux et avec une durée beaucoup plus longue.
Ce mardi soir, les Buxangeorgiens croisés sur le square Vitlina ont eu honte. Personne ne conteste le choix aux dernières élections d’une diminution des impôts. Mais là, on a dépassé la simple démagogie, on est dans le ridicule. Pour être précis, avec une manifestation de ce gabarit, on a économisé 0,37€ par Buxangeorgien et par an par rapport aux années précédentes.
La fête de la musique était la deuxième manifestation qui rassemblait le plus de monde après le feu d’artifice du 13 juillet, mais en termes de lien social au niveau de notre cité c’était la première. En agissant ainsi, en supprimant toute manifestation culturelle, en empêchant tout lien social au niveau des Buxangeorgiens, Chantal Brunel, notre maire, transforme Bussy en une ville dortoir, et sans âme.