Contrairement à ce que veut faire croire le maire sortant Yann Dubosc en 2020, la physionomie du quartier a beaucoup évolué durant son mandat de 2016 à 2020, sans compter celui de Chantal Brunel de 2014 à 2016.
La genèse …
La conception du quartier du Sycomore a démarré en 2008 pour s’achever en 2013, la phase opérationnelle démarrant aussi en 2013. Le dossier de création de la ZAC (Zone d’aménagement concerté) a été approuvé le 31 juillet 2008 avec 1650 logements. Les élus ont voté en 2008 à l’unanimité, y compris l’actuel maire sortant, le principe de 1650 logements.
Entre 2008 et 2010, la conception du quartier a été déroulée avec un bras de fer très dur entre la commune et l’aménageur public, EPAMARNE.
A l’origine, la commune souhaitait 1650 logements tandis que l’aménageur public voulait imposer 6000 logements, justifiant d’un statut de ville nouvelle pour Bussy-Saint-Georges et arguant l’obligation de participation à l’effort régional de construction de logements neufs.
Le projet a été arrêté fin 2010 à 4500 logements. Le dossier, quand à lui, a été peaufiné de 2010 à 2012. Les travaux pour développer le quartier du Sycomore ont ainsi commencé dans la foulée.
En 2014, lors des élections municipales, une alternance a eu lieu, amenant Chantal Brunel à être maire et le maire sortant actuel à être son premier adjoint. Le quartier du Sycomore a été « gelé » pendant plusieurs mois pour être modifié et présenté en concertation à la population fin 2017.
Les principales modifications :
- Taille du Sycomore inchangée = 117 ha
- Nombre de logements inchangé = 4500 logements
- Taille du parc urbain diminuée passée de 16 ha à 11 ha
- Suppression de certains espaces de respiration entre les parcelles urbanisées
- Espace urbanisé diminué en laissant libre de constructions la frange Est de la ZAC
Avec autant de logements sur une surface plus réduite, le Sycomore a été densifié. Cette croissance a été intensifiée à l’été 2019 en modifiant le PLU (Plan Local d’Urbanisme) et en fixant en règle de base une hauteur d’immeuble à R+4 sur le Sycomore au lieu de R+2 dans le PLU de 2012.
La frange Est du Sycomore devient ainsi libre d’urbanisation, mais le PLU sur cette zone permet toujours une urbanisation. Ainsi, dans les espaces libérés, EPAMARNE et le maire de la commune pourront proposer de nouveaux logements au-delà des 4500 du Sycomore, et donc jusqu’à approximativement 6000 comme le prévoyait initialement EPAMARNE.
Cessons cette course effrénée
Notre Communauté d’Agglomération, Marne-et-Gondoire, a modifié en 2019 son SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale, document définissant les modes d’urbanisation et les territoires à urbaniser à l’échelle intercommunale) et a diminué le nombre de logements à construire sur le périmètre sauf sur la commune de Bussy-Saint-Georges !!!
Nous devons reprendre en main l’urbanisation de notre territoire et cesser cette course effrénée à toujours plus de logements. Comme si Bussy-Saint-Georges était la seule commune pouvant accueillir des logements neufs.
La liste #MorettiPourBussy, s’engage à remettre à plat le dossier et à se battre pour défendre une certaine qualité de vie à Bussy. Il faudra prendre le temps nécessaire afin de recréer une certaine qualité de ville avant d’accepter de nouvelles urbanisations.
Article de Claude LOUIS paru initialement sur le site de la campagne pour le premier tour des élections municipales du 15 mars 2020 avec la liste #MorettiPourBussy conduite par Laurent MORETTI.