Le maire sortant, Yann Dubosc, a décidé de modifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU) pendant les vacances d’été 2019 afin de permettre à un promoteur privé la construction d’au minimum 50 logements/hectare et au maximum de 130 logements/hectare, après la destruction de la ferme de la Jonchère, dans un quartier calme et pavillonnaire non prévu pour une telle densification et une telle bétonisation. Actuellement, cette zone de Bussy-Saint-Georges est construite avec une densité de 18 logements/hectare.
La parcelle de la ferme faisant 1.7 hectares, le promoteur devra construire au minimum 85 logements et 221 au maximum. Même si le promoteur ne voulait faire que 85 maisons individuelles (avec la densité minimum permise), cela donnerait des parcelles de terrain de 200m² par maison hors voirie. C’est donc impossible et il sera forcement nécessaire de construire des immeubles.
Plusieurs riverains ont déposé un recours en annulation de cette modification du PLU auprès du Tribunal Administratif de Melun, argumentant du non-respect de la Loi par la mairie pour effectuer cette modification.
Au vu du dossier déposé par les riverains, de nombreux spécialistes en droit de l’urbanisme estiment que la modification décidée par le maire sortant devrait être annulée par la Justice.
Que se passera-t-il après la décision d’annulation de la modification du PLU par le Tribunal ?
Si le maire sortant, Yann Dubosc, était malheureusement réélu en 2020, il s’entourera de meilleurs conseils, chèrement payés par la ville, pour refaire une modification du PLU conforme à la Loi et il ne sera plus possible de s’opposer à ce projet. Plus de 300 nouveaux habitants concentrés sur le terrain de l’ancienne ferme viendront saturer les rares équipements publics existants dans ce quartier pavillonnaire.
Laurent Moretti, en qualité de futur maire de Bussy-Saint-Georges grâce à votre soutien, s’engage solennellement à ne pas modifier le PLU tant que le promoteur n’aura pas accepté d’abandonner son projet d’immeuble pour proposer un projet s’intégrant harmonieusement dans le quartier pavillonnaire de la ferme de la Jonchère.
Lorsqu’un maire met en oeuvre les pouvoirs qui lui sont accordés par la Loi pour défendre l’intérêt de la ville et de ses habitants, il est possible d’obtenir gain de cause.
Ne croyez pas ceux qui vous disent que c’est de la faute des autres, ceux qui vous disent qu’ils ne peuvent rien faire contre un promoteur privé, ceux qui vous promettent du rêve et prennent des décisions qui sabotent votre cadre de vie.
L’exemple du promoteur CFH démontre qu’il est toujours possible, lorsque l’on a la volonté de servir l’intérêt des administrés, de faire plier un promoteur privé. Certes, les maisons CFH ne sont pas terribles, pour ne pas dire plus, mais les immeubles prévus initialement n’ont pas été réalisés.
Je m’engage donc à tout mettre en oeuvre, lorsque je serai maire de Bussy-Saint-Georges, afin de négocier avec le promoteur de la ferme de la Jonchère la transformation de son projet d’immeuble en un projet compatible avec le quartier et la volonté de ses habitants.
Article de Claude LOUIS paru initialement sur le site de la campagne pour le premier tour des élections municipales du 15 mars 2020 avec la liste #MorettiPourBussy conduite par Laurent MORETTI.